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PSA Sochaux: Marie-Guite Dufay et Denis Sommer saluent une « bonne nouvelle » pour l’économie locale et l’emploi

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Marie-Guite Dufay et Denis Sommer (©f3fc)

Marie-Guite Dufay et Denis Sommer (©f3fc)

Après Pierre Moscovici, c’est au tour de la majorité régionale de se réjouir de l’arrivée d’un nouveau modèle pour l’usine PSA de Sochaux. L’usine historique du groupe automobile assemblera en effet la remplaçante de l’Opel Zafira, dans le cadre de l’accord industriel entre PSA et Général Motors. « Cette annonce conforte la logique de soutien aux filières mise en oeuvre par l’Etat et à laquelle la Région s’est associée. Il est ainsi démontré que seules les démarches collectives et partenariales sont susceptibles de permettre à nos entreprises de trouver leur place et de faire face aux enjeux de la mondialisation économique », écrivent dans un communiqué Marie-Guite Dufay, la présidente du conseil régional, et Denis Sommer, le vice-président en charge de l’économie.

Le communiqué de Marie-Guite Dufay et Denis Sommer:

« Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Franche-Comté, et Denis Sommer, 1er Vice-président délégué au Développement Economique tiennent à souligner tout l’intérêt de l’annonce que vient de faire PSA concernant la production à venir du véhicule qui remplacera l’Opel Zafira sur le site de Sochaux.

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Au-delà des considérations stratégiques et industrielles qui sous-tendent ce dossier, cette annonce est une bonne nouvelle pour l’économie locale et pour l’emploi chez PSA comme dans le secteur de la sous-traitance.

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Elle donne tout son sens aux efforts entrepris depuis plusieurs mois par les différents acteurs de la filière automobile qui ont su se regrouper et s’organiser pour constituer un cluster capable d’apporter une réponse collective aux attentes de ce secteur en pleine mutation. 

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Cette annonce conforte la logique de soutien aux filières mise en oeuvre par l’Etat et à laquelle la Région s’est associée. Il est ainsi démontré que seules les démarches collectives et partenariales sont susceptibles de permettre à nos entreprises de trouver leur place et de faire face aux enjeux de la mondialisation économique. »

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Jean-Pierre Chevènement: « Peugeot est et doit rester un fleuron de l’industrie française »

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chevenementvinLVELLe sénateur du Territoire de Belfort Jean-Pierre Chevènement salue l’entrée au capital de PSA de son partenaire chinois Dongfeng. Pour l’ancien ministre de l’Industrie notamment, PSA doit développer ses ventes « en Chine et plus généralement dans les pays d’Asie du Sud-Est en croissance rapide » pour « surmonter victorieusement le trou d’air que l’entreprise a rencontré depuis trois ans. » Jean-Pierre Chevènement se réjouit également de « l’intervention de l’Etat qui fait son métier de stratège en matière industrielle. »

Le communiqué de Jean-Pierre Chevènement:

« L’augmentation du capital de Peugeot de 3 milliards d’euros est nécessaire au sauvetage de cette entreprise emblématique de la France et du Nord Franche-Comté en particulier.

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Il faut voir positivement l’entrée au capital de l’entreprise chinoise Dongfeng. En effet, Peugeot réalise ses ventes essentiellement en Europe et doit les développer en Chine et plus généralement dans les pays d’Asie du Sud-Est en croissance rapide. Je fais confiance à Peugeot et à tous ses salariés pour surmonter victorieusement le trou d’air que l’entreprise a rencontré depuis trois ans. Peugeot est et doit rester un fleuron de l’industrie française.

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Je salue enfin l’intervention de l’Etat qui fait son métier de stratège en matière industrielle. »

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PSA: pour le Front national, « la filière automobile française ne sera sauvée que si nous retrouvons la maîtrise de nos frontières »

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Sophie Montel

Pour Sophie Montel, « beaucoup de choses restent à préciser » concernant la recapitalisation de PSA (©f3fc)

Alors que PSA a validé le principe d’une augmentation de capital, l’arrivée de deux nouveaux actionnaires, le Chinois DongFeng et l’Etat, ne rassure pas le Front national de Franche-Comté, le berceau de la marque automobile. « Quelles garanties pour nos emplois en France? » s’interroge dans un communiqué la patronne régionale du FN Sophie Montel. « L’Etat est déjà au capital de Renault (+15%) et visiblement cela n’a en rien freiné les délocalisations et la suppression des emplois en France », regrette-t-elle.

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Le communiqué du Front national de Franche-Comté:

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Et maintenant quelles garanties pour nos emplois en France?

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Depuis plusieurs années déjà, l’industrie automobile française a vu sa situation se dégrader profondément.

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Aujourd’hui, on apprend que le constructeur chinois Dong Feng va entrer au capital de PSA.

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Les élus UMPS très enthousiastes, s’accordent à dire qu’il s’agit là d’une opportunité pour le constructeur au Lion qui va pouvoir ainsi se développer et vendre sur le marché chinois.

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Or, ce que feignent d’ignorer ces mêmes élus, c’est que PSA n’a eu de cesse de s’implanter en Chine depuis le début des années 2000 et d’y créer des usines et des emplois tandis que parallèlement le groupe dégraissait ses effectifs en France…

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En outre, nos « experts » UMPS devraient se montrer plus prudents et se rappeler de l’exemple de Renault, parti ouvrir des usines en Roumanie pour fabriquer des véhicules justement réservés, nous disait-on à l’époque, au marché roumain… sous la marque DACIA. Aujourd’hui, les fameuses voitures DACIA, produites à l’origine en Roumanie et maintenant au Maroc, ont inondé le marché… français et Renault continue de faire baisser ses effectifs et sa production en France!

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Quant à l’intervention de l’Etat, si elle s’avérait évidemment nécessaire, il n’en demeure pas moins que là encore il faudra juger sur les actes. Car, l’Etat est déjà au capital de Renault (+15%) et visiblement cela n’a en rien freiné les délocalisations et la suppression des emplois en France.

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Enfin, il faut redoubler de prudence car après tout nous ne sommes qu’à quelques mois de plusieurs échéances électorales importantes…

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Une autre interrogation persiste : GM sortant du capital de PSA, quid des Opel Zafira qui devaient être produites à Sochaux ?

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Beaucoup de choses restent donc à préciser…

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Mais en réalité, la filière automobile française ne sera sauvée que si nous retrouvons la maîtrise de nos frontières, avec la mise en place de droits de douane ajustables qui annuleront les effets dévastateurs d’une concurrence libre et non faussée imposée par l’Union européenne et soutenue par… MM. Moscovici, Hélias, Bonnot, Meslot, Jeannerot, Bourquin….

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Sophie MONTEL

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Présidente du groupe FN au Conseil régional de Franche-Comté »

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Pierre Moscovici commissaire européen: reportage et réactions dans le Pays de Montbéliard, sa terre d’élection

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valentigneyPierre Moscovici, le député du Doubs, part donc à Bruxelles. L’ancien ministre de l’Economie et des Finances a été nommé à la Commission européenne. Il sera chargé des Affaires économiques et financières, de la fiscalité et de l’Union douanière. Notre reportage dans sa circonscription, dans le Pays de Montbéliard, et à Valentigney, où Pierre Moscovici est conseiller municipal depuis 2008.

Reportage de Jérémy Chevreuil et Richard Negri. Avec Irène Tharin, maire de Seloncourt et ancienne députée (2002-2007) et Frédéric Barbier, conseiller général du Doubs et député suppléant de Pierre Moscovici.

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Frédéric Barbier: « Pierre Moscovici a sauvé Peugeot »

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Frédéric Barbier (©f3fc)

Frédéric Barbier (©f3fc)

Pierre Moscovici quitte donc la Franche-Comté pour Bruxelles. A l’heure du bilan, Frédéric Barbier, député suppléant du nouveau commissaire européen et conseiller général du Doubs, met en avant le sauvetage de PSA et la diversification engagée sur le Pays de Montbéliard, avec le développement d’Hermès ou la création d’une fromagerie. Pour les socialistes locaux, Pierre Moscovici était un « leader », « un très grand patron pour nous », « quelqu’un de très accessible » que tout le monde appelle par son prénom. « Un commissaire européen travaille pour l’Europe », mais « son coeur restera toujours là » assure d’ailleurs Frédéric Barbier. « Je compte aussi sur lui pour continuer à nous aider dans nos démarches ».

Frédéric Barbier remplacera Pierre Moscovici à l’Assemblée nationale début novembre.

L’intégralité de l’interview de Frédéric Barbier:

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Irène Tharin: « Pierre Moscovici a fait une politique de droite dans le Pays de Montbéliard »

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Irène Tharin (©f3fc)

Pour l’UMP Irène Tharin, Pierre Moscovici « a boosté l’économie » dans le Pays de Montbéliard (©f3fc)

Irène Tharin connaît bien Pierre Moscovici. En 2002, elle l’a battu aux législatives de 162 voix. En 2007, il prend sa revanche et l’emporte de 750 voix. Les deux élus se sont aussi côtoyés à l’agglomération de Montbéliard, présidée par Pierre Moscovici jusqu’en juin 2012. Et la maire UMP de Seloncourt loue le bilan du futur commissaire européen. « Il a boosté l’économie », reconnaît l’ancienne députée, qui cite les « bonnes relations avec PSA » ou le développement d’Hermès. « Il a fait une politique de droite dans le Pays de Montbéliard », dit-elle. Comprendre: une politique en faveur des entreprises. Irène Tharin décrit également un adversaire « distant », « un peu imbu de sa personne ». « Ça a été interprété comme du mépris » mais « à mon avis, c’est quelqu’un qui est timide ». Interview.

Nous avons rencontré Irène Tharin le jour de l’officialisation du portefeuille de Pierre Moscovici dans la future commission européenne. Contrairement à d’autres élus locaux de droite, elle a accepté sans hésiter d’évoquer avec nous l’ancien ministre en partance pour Bruxelles. « Je ne vais pas le regretter, mais quand même c’était une pointure pour le Pays de Montbéliard », confie-t-elle.

Et d’évoquer un « pur produit politique », « une intelligence, ça c’est sûr », qui « fait des discours remarquables ». Voici son interview en intégralité.

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Bernard Lachambre: « La gauche a besoin de l’écologie et des écologistes »

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Bernard Lachambre (DR)

Bernard Lachambre (DR)

Europe Ecologie-Les Verts aura son propre candidat lors de l’élection législative partielle qui désignera le successeur de Pierre Moscovici dans la 4e circonscription du Doubs. Comme en 2012, c’est Bernard Lachambre qui portera les couleurs des Verts. Le cosecrétaire régional nous détaille les ambitions d’EELV pour ce scrutin et explique pourquoi il n’a pu s’entendre ni avec le PS, ni avec le Front de Gauche. Interview.

Vous aviez réalisé un score légèrement inférieur à 2% des suffrages en 2012. Quel est le sens de cette nouvelle candidature ?

« Dans la situation actuelle, il y a une grosse interrogation des Français en général, et des gens du Pays de Montbéliard en particulier. Nous avons un message à faire passer: la gauche a besoin de l’écologie et des écologistes pour gagner. Les gens n’ont plus confiance en quoi que ce soit. Ils nous reprochaient de faire parfois le grand écart quand nous étions au gouvernement. Il est important d’avoir une parole autonome, clairement écologiste. Ne soyons pas trop ambitieux. Il s’agit d’une élection partielle. On ne va pas révolutionner le monde. Mais il y a une forte inquiétude concernant notre avenir, avec le réchauffement climatique, les inondations dans le Sud de la France ou les sécheresses ailleurs sur la planète. Ce scrutin est l’occasion de faire passer notre message. »

Quel bilan tirez-vous du demi mandat de Pierre Moscovici et Frédéric Barbier, qui a remplacé le député titulaire à l’Assemblée nationale quand celui-ci était ministre ?

« Député, c’est un mandat national. Je ne souhaite pas renforcer l’idée qu’on est élu de sa circonscription pour défendre sa circonscription. La recapitalisation de Peugeot par des fonds publics, par exemple, je m’interroge. Fallait-il le faire? Je n’en sais rien. La situation financière de Peugeot aujourd’hui, c’est quand même pas fantastique. Pierre Moscovici, on ne le voit quasiment plus depuis un moment. Il n’a pas toujours tenu ses promesses. Le bilan au niveau local est très mitigé. Quant à Frédéric Barbier, je ne l’ai pas vu intervenir beaucoup à l’Assemblée. Il m’a dit qu’il a fait un rapport sur les gaz de schiste [à voir ici NDLR], mais deux projets d’exploitations émergent dans l’Yonne. Donc je suis assez déçu de son premier demi-mandat. »

Avez-vous discuté avec les autres formations de gauche pour envisager une candidature commune ?

« Oui. On a rencontré nos partenaires du Front de Gauche. Mais les communistes défendent les départements. Nous à Europe Ecologie-Les Verts, on n’est pas d’accord sur la manière dont est menée la réforme territoriale mais on a toujours prôné la suppression des départements pour alléger le mille-feuilles. Et puis la lutte contre l’austérité, ça fait plaisir aux gens, c’est un peu électoraliste. Mais la dette, ça dépend ce qu’on y met. Si c’est pour développer les énergies renouvelables ou les transports en commun, ce n’est pas la même chose que de construire un centre aquatique pour 25 millions d’euros à Sochaux. Quant au PS, je crois qu’il y a un certain nombre de socialistes qui veulent travailler avec nous, mais ce n’est pas le cas de Frédéric Barbier. »

A Europe Ecologie-Les Verts, il y a deux tendances: les pro-gouvernement, comme le député du Doubs Eric Alauzet, et ceux, majoritaires, qui revendiquent la prise de distance avec l’exécutif. Où vous situez-vous ?

« J’ai toujours été favorable à notre présence au gouvernement. Mais quand Manuel Valls a été nommé Premier ministre, honnêtement ce n’était plus possible. Le départ de Cécile Duflot et Pascal Canfin a clarifié les choses. Mais je ne suis pas pour autant un opposant systématique au gouvernement. »

Faites-vous partie de ceux, nombreux, qui estiment que cette circonscription est perdue d’avance pour la gauche ?

« Souvenez-vous des résultats de 2012. Au premier tour, Pierre Moscovici avait 17 points et plus de 7000 voix d’avance sur Charles Demouge et Sophie Montel. Je veux bien croire qu’il y a une usure du pouvoir, un désamour de la gauche et du PS, mais vous imaginez un peu? Perdre 17%? Ca ne me paraît pas réaliste et si ça arrivait, ça veut dire que le PS est en état de décomposition plus avancé que je ne le pensais. »

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L’armée française choisit un 4×4 américain: les élus francs-comtois s’indignent

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Les Peugeot P4 équipent l'armée française depuis 1983 (DR)

Les Peugeot P4 équipent l’armée française depuis 1983 (DR)

L’information a été révélée par l’Est Républicain. L’armée française va remplacer les Peugeot P4, dont la production a cessé en 1992 et qui furent assemblés à Sochaux, par des pick-up américains, commandés à Ford. Le constructeur US a été préféré à Citroën et Renault, dans le cadre d’un appel d’offres. En Franche-Comté, au pays de l’automobile, certains élus dénoncent ce choix, à l’image du député PS de Haute-Saône Jean-Michel Villaumé, de son homologue UMP Damien Meslot ou encore du conseiller départemental MoDem du Territoire de Belfort Christophe Grudler.

La pilule est d’autant plus difficile à avaler pour le Pays de Montbéliard que Renault, avec son Duster spécialement modifié pour l’armée, aurait fait appel à deux entreprises du cru pour la sous-traitance: Poclain, à Etupes, se serait occupé des transformations mécaniques du véhicule tout terrain tandis que Nedey, à Montbéliard, aurait pris en charge la peinture.

« S’il s’avère que Ford a bel et bien été mandaté par l’Etat français pour équiper nos armées en véhicules, ce serait extrêmement grave », écrit le député PS Jean-Michel Villaumé au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Dans un courrier daté du 5 mai, le député de Haute-Saône, membre de la commission Défense, prend la défense d’« une région déjà fortement touchée économiquement et socialement ».

Le député-maire UMP de Belfort Damien Meslot a lui aussi écrit au ministre « pour dénoncer cette situation et l’appeler à acheter des véhicules français lors de la prochaine phase d’achat de véhicules militaires ».

« L’armée française doit soutenir l’industrie française » estime pour sa part l’élu MoDem du Territoire de Belfort Christophe Grudler, qui a lancé une pétition sur internet. « 4000 autres véhicules doivent bientôt être commandés par l’Armée française : le gouvernement a le devoir moral – à compétence égale, et dans le respect des marchés publics – de choisir des constructeurs français », poursuit le centriste.

Pourtant, la préférence nationale semble impossible pour ce type de contrat: « Dès qu’il s’agit de marché public, les règles sont très strictes. À partir de 134 000 euros d’achats, l’État doit mettre en concurrence les fournisseurs sans distinction géographique ou nationale », précise France 2.

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Le gouvernement sonne le glas de la prééminence du diesel en France, PSA s’inquiète

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Ségolène Royal va étendre à l'essence les avantages fiscaux du diesel pour les véhicules d'entreprise (©f2)

Ségolène Royal va étendre à l’essence les avantages fiscaux du diesel pour les véhicules d’entreprise (©f2)

Déjà en perte de vitesse, les voitures diesel devraient perdre leur statut de modèles préférés des Français avec la décision gouvernementale de mettre l’essence sur un pied d’égalité avec le gazole pour les flottes professionnelles, soit la moitié des ventes neuves. Les entreprises pourront déduire 80% de la TVA appliquée sur l’essence, comme c’est le cas actuellement pour le gazole, a expliqué jeudi la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, évoquant sur France 2 une mesure qui se fera de façon progressive « en deux ans ». Trois députés de Franche-Comté ont participé à la mission d’information qui préconisait cette mesure.

« On ne va pas retirer un avantage au diesel pour tenir compte de la place de l’industrie du diesel (en France, ndlr), pour lui donner le temps de cette mutation vers les transports propres, mais il n’y a aucune raison que l’essence ait un désavantage », a-t-elle indiqué.

La première étape de ce rééquilibrage fiscal entrera en vigueur dès le 1er janvier, a-t-on précisé au ministère de l’Energie. Son coût pour les finances publiques n’a pas été précisé.

Les députés veulent un véhicule « écologique, non polluant et autonome »

Cette annonce intervient au lendemain de la présentation d’un rapport parlementaire qui, au nom de « la neutralité technologique et fiscale », préconisait une « suppression progressive de tous les avantages fiscaux au diesel en cinq ans, y compris pour les véhicules d’entreprise ».

Plusieurs députés de Franche-Comté font partie de cette mission d’information, présidée par l’Alsacienne Sophie Rohfritsch (KLR) et dont la rapporteure est l’ancienne ministre PS Delphine BathoFrédéric Barbier (PS – Doubs) en est le vice-président, Marcel Bonnot (LR – Doubs) et Jean-Michel Villaumé (PS – Haute-Saône) en sont membres. Pour ce dernier, « c’est tout un projet qui se dessine pour l’avenir de la filière : celui de faire de l’automobile française le modèle du véhicule du XXIe siècle, c’est-à-dire conçu de manière écologique, non polluant et autonome ».

Un amendement au projet de loi de finances 2017 prévoyant l’alignement progressif, en cinq ans et non deux, de la déductibilité des deux carburants a été voté mercredi.

Plus d’une voiture neuve sur deux en France

Dans son rapport, la mission parlementaire créée dans la foulée du scandale Volkswagen a estimé que, malgré des progrès « indéniables » dans la dépollution, « le diesel
propre n’existe pas » en raison d’émissions d’oxydes d’azote (NOx) nocives pour la santé « encore importantes ».

Le gazole est de loin le premier carburant vendu en France, où il a bénéficié pendant longtemps de nombreux avantages fiscaux. Le gouvernement a entamé depuis 2015 un rééquilibrage avec notamment une hausse de 2 centimes de la taxe sur les carburants (TICPE) appliquée au diesel et une baisse sur l’essence.

Après avoir atteint un pic de 77,3% en 2008, la part du diesel dans les immatriculations de voitures particulières neuves s’est nettement contractée ces dernières années:
elle est tombée à 57,2% en 2015 et s’établit à 52,5% depuis début 2016.

« Quasiment plus personne n’aura intérêt à acheter du diesel »

Le marché automobile français se partage grosso modo à égalité entre les entreprises et les particuliers. « Si on est encore au dessus de 50% dans les immatriculations totales, c’est parce que les entreprises achètent quasi exclusivement du diesel car elles y sont incitées fiscalement », analyse Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile.

« L’annonce qui vient d’être faite (…) va accélérer le déclin du diesel, on passera très vite sous les 50% », prévoit-il, alors qu’il faut déjà beaucoup rouler pour amortir à l’usage l’achat d’une voiture diesel plus coûteuse qu’une essence à modèle équivalent: 20.000 km par an au moins, alors que la moyenne en France est de 12.000 km.

Avec l’alignement des prix, « quasiment plus personne n’aura intérêt à acheter du diesel », sauf les très gros rouleurs, selon lui.

PSA voulait cinq ans de neutralité fiscale, 18.000 emplois dépendent du diesel

L’accélération du calendrier annoncée par Mme Royal ne correspond pas aux souhaits du groupe PSA (Peugeot, Citroën et DS). Il est « favorable à une neutralité fiscale essence-diesel en cinq ans minimum », selon une porte-parole.

Même son de cloche du côté du syndicat national des loueurs de voitures en longue durée (SNLVLD) où l’on soutient un calendrier en cinq ans « pour permettre aux constructeurs de s’aligner en douceur » au nouveau contexte fiscal, a indiqué à l’AFP sa secrétaire générale, Anne-Claire Forel.

La veille, le syndicat FO de PSA a estimé qu’une « chasse au diesel » menacerait « d’impacter violemment l’emploi » dans l’industrie automobile et notamment chez PSA, où « 18.000 emplois européens dépendent » de ce type de moteur.

Encore les 2/3 du parc automobile français

Les véhicules diesel gardent encore comme atout leur consommation de carburant – et donc d’émissions de CO2 – inférieure à celle des essence à catégorie équivalente.

Du coup, ils sont avantagés par la taxe sur les véhicules de société (TVS) calculée sur la puissance fiscale ainsi que par le système de bonus-malus écologique à l’achat.

Quelle qu’elle soit, l’évolution des ventes mettra du temps à se traduire dans la composition du parc roulant. Au 1er janvier 2016, 19,9 millions de voitures diesel étaient immatriculées dans l’Hexagone, soit 62,2% du parc.

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« Connard », « paroles de pute »… quand des militants de la CGT réveillent le député LREM Denis Sommer, un ex-cégétiste

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Le député LREM Denis Sommer face à Bruno Lemerle, de la CGT (DR)

L’échange a été filmé par un militant CGT et largement partagé sur les réseaux sociaux. Vendredi matin, un groupe de cégétistes du Pays de Montbéliard a déboulé au domicile de Denis Sommer. Les syndicalistes venaient demander des comptes à leur ancien camarade, aujourd’hui député de la majorité. L’élu est sorti de chez lui pour s’expliquer. Mais l’échange a tourné court…

« Il m’a traité de connard, mais ce n’est pas très grave ».

Bruno Lemerle en rigole. En fin de semaine dernière, il a débarqué avec quelques camarades au petit matin devant le domicile de Denis Sommer, le député LREM du Doubs.

« Des gauchistes de la CGT »

« On est allé le réveiller. Il est descendu. Il était un peu nerveux, mais on lui a dit ce qu’on avait à lui dire », raconte le syndicaliste, une figure emblématique de la CGT à PSA. Les manifestants veulent que le député s’explique sur la politique du gouvernement (CSG, désindexation des retraites, ISF…) mais l’élu a bien du mal à en placer une…

« Quand on vient chez les gens à 5h30 du matin, qu’on m’insulte à la sono, qu’on réveille tout le quartier, c’est pas une agression? Ce sont des gauchistes de la CGT, qui pensent qu’un militant syndical, c’est un curé, il doit le rester toute sa vie », lâche au téléphone Denis Sommer, qui fut lui aussi syndicaliste dans la plus grande usine automobile de France, communiste, puis socialiste et enfin marcheur.

« Quand il était communiste, il disait le plus grand mal du PS, qu’il a fini par rallier. Aujourd’hui, il est en marche. On ne sait pas où ça va s’arrêter », commente Bruno Lemerle.

« Traître à la classe ouvrière »

Accusé d’être un « traître à la classe ouvrière », le député est sorti de ses gonds quand un de ses interlocuteurs l’a comparé à Pierre Biétry, ce leader syndicaliste comtois de la fin du XIXe siècle qui fut par la suite député… et un des initiateurs des syndicats jaunes, pro-patronat, antisémite et d’extrême-droite. « Moi je descends pour calmer le jeu et on me traite de fasciste… A un moment ça commence à bien faire », raconte le député qui finit par lâcher à son interlocuteur: « t’es un connard ».

« On a une vie publique et on a une vie privée, se justifie Denis Sommer, qui répète que sa permanence est ouverte et raconte que contrairement aux autres syndicats, la CGT n’a jamais répondu à ses propositions de consultation lors de l’élaboration de la loi Pacte et de son volet formation professionnelle il y a quelques mois.

Le seul échange entre le député et ses anciens camarades syndicalistes a donc eu lieu sur un trottoir, au petit matin.

Un échange finalement limité à quelques invectives. Pas vraiment constructif…

La vidéo postée par un militant CGT:

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